• LA DISCIPLINE AU CENTRE DE LA REUSSITE SCOLAIRE

    Peut-on réussir à l’école sans discipline ? Cette question a son sens à l’orée d’une année scolaire.

    La question de « discipline » apparemment simple doit être perçue sous plusieurs angles. Elle se définit comme  étant l’obéissance aux règles de conduite qu’un groupe s’est fixé. On parle de discipline vis-à-vis des règles préétablies, des normes éthiques et sociales. Au niveau de l’élève, la discipline se définir par rapport au règlement intérieur de l’établissement scolaire, par rapport aux consignes des parents à la maison et par rapport à l’élève lui-même (autodiscipline).

    -          Par rapport au Règlement Intérieur (RI) de l’établissement scolaire :

    Le RI est l’ensemble des règles ou normes qui régissent le fonctionnement de tout établissement scolaire privé ou public. A des degrés différents, le chef d’établissement, le censeur, le surveillant général, l’enseignant titulaire de la classe et le major de classe sont garants de la discipline. Un conseil de discipline ouvert au comité d’élèves siège pour des cas d’indiscipline grave et implique au besoin le(s) parent(s) de l’élève à la résolution du problème. Le RI prévoit des sanctions afin de recadrer les élèves indélicats. Le non respect du RI par les élèves instaure l’anarchie et à terme, conduit aux piètres résultats en fin d’année.

    -          Par rapport aux parents à la maison

    Pour un meilleur rendement, les élèves chez eux on obligation de respecter les consignes et conseils des parents. L’obéissance à ses premiers parents à la maison est d’abord une bénédiction pour l’élève qui veut réussir sa vie.  L’élève se doit d’obéir à son tuteur sans quoi il aura du mal à respecter les autres (enseignants) au dehors. Habituellement les consignes ou interdits des parents à la maison tournent autour de la télé (feuilleton, cinéma, série…), sommeil exagéré ou somnambulisme, la vaisselle et le ménage…

    Les parents doivent être attentifs qu’exigeants en veillant à ce que les enfants suivent à la lettre les règles de la maison. Souvent, quand un enfant n’obéit pas à ses parents ou tuteurs à la maison, il fait pire dehors et à l’école. Voilà pourquoi il est impérieux pour les parents d’être vigilants et attentifs aux comportements de leurs enfants à la maison et aller souvent se renseigner à l’école le cas échéant. D’ailleurs une collaboration étroite doit s’installer entre les parents d’élèves et les enseignants pour la réussite de nos élèves.

    -          Par rapport à l’élève lui-même

    L’autodiscipline est la clef de tout. Un adage populaire dit qu’on ne peut pas contraindre un âne à boire de l’eau. C’est ce principe qui s’applique ici.  En réalité l’autodiscipline est l’idéal. Elle s’impose de soi quand on a en face des élèves consciencieux qui savent ce qu’ils cherchent. A la suite de la présentation du RI en début d’année, ceux-ci s’imprègnent des interdits et des sanctions. Ils se fixent eux-mêmes des principes et des devises. Ils sont rigoureux envers eux-mêmes dans la mise en œuvre des règles qu’ils se sont fixées. Voila par où les choses doivent commencer.

    -          La communication : la règle d’or

    C’est d’abord une question de communication. Pour y parvenir, il faut amener les élèves à accepter le RI. Ils devraient participer à son élaboration, du moins au niveau des dispositions punitives et les sanctions.   Après l’adoptions du RI par le conseil de discipline,  ce dernier doit passer de classe en classe afin d’expliquer et faire adhérer les élèves audit RI. On affiche les grandes lignes du RI dans chaque classe s’il est trop long sinon afficher tout le RI. Les enseignants lors du cours, quand les conditions le permettent ou l’exigent, doivent revenir sur le bienfondé et la nécessité pour les élèves d’accepter et respecter le RI de l’établissement. Toute stratégie de communication doit, avant tout, viser à montrer aux apprenants que c’est pour le bien de tous que le RI existe. Ainsi, on peut l’amener à choisir entre plusieurs punitions quand il reconnait et accepte sa faute. Dans ce décor, l’activité académique ne peut que se dérouler dans un climat de sérénité  et de respect mutuel. Il faut faire comprendre aux élèves que ce n’est jamais un plaisir de les punir. C’est pourquoi il n’est pas souvent bien de sanctionner un enfant qui n’a pas reconnu sa faute car ceci crée une tension inutile puis, à la longue, des récidives et les révoltes.  

    Les esprits s’accordent sur le fait qu’il n’y a aucune place à la réussite dans la vie et à l’école pour un élève indiscipliné. On est toujours rattrapé par son passé donc à bon entendeur salut !

     


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