• Le président Tchakpelé entre deux feux

    UK/ une rentrée prochaine mitigée

    Le président Tchakpelé entre deux feux

      

    Dans notre dernière édition, nous avons effleuré la question. Aujourd’hui plus qu’hier, la question est sur le tapis. Des exigences pédagogiques et académique notamment le retard dans la délibération poussent l’autorité universitaire à repousser (indéfiniment) la rentrée à l’UK. Pendant ce temps, un groupe d’étudiants, est sur le pied de guerre.

    UK/ une rentrée prochaine mitigée

    Le président Tchakpelé entre deux feux

     

    Dans notre dernière édition, nous avons effleuré la question. Aujourd’hui plus qu’hier, la question est sur le tapis. Des exigences pédagogiques et académique notamment le retard dans la délibération poussent l’autorité universitaire à repousser (indéfiniment) la rentrée à l’UK. Pendant ce temps, un groupe d’étudiants, est sur le pied de guerre.

      

    En effet, annoncé pour ce lundi 12 novembre, cette rentrée est encore ramenée au 19 du mois. Mais avant le 12, des tracts contradictoires ont été jetées ou distribuées partout dans la ville de Kara. Comme une traînée de poussière, l’info a atteint tous les coins de notre cité. Comment en est-on arrivé là ? C’est très simple, d’abords, l’Union Nationale des Etudiants et Elèves du Togo (UNEET), a rependu son désir de tuer l’université dès la rentrée dans sa tract « Trop c’est trop ». On se passe de commentaire, la le tract étant très explicite (lire doc joint). Comme une action appelle une réaction, le G55 (Groupe de 55 association sur 62) a réagi par une autre tract du même titre « Trop c’est trop ».

     

    Les deux tracts qui ont circulé au delà de créer la confusion dans les esprits et la zizanie, relance une question de fond. En revenant sur la crise passée, dans notre dernière parution c’était pour permettre aux acteurs de décider objectivement de comment va se faire cette rentrée prochaine à l’aune de ce qui s’est déjà passé.

    Pour tout dire, les revendications des étudiants sont légitimes ; personne ne dira le contraire. Un pas a été franchi dans les négociations et il y a beaucoup qui reste encore à faire.  L’année qui peine à se boucler a été pénible pour tout le monde, mais l’est encore plus pour les étudiants. Gagne-t-on les diplômes à la maison ? dans la rue ? Il faut donc éviter des actions qui risquerait d’hypothéquer et mettre en péril son avenir. Accepter de reprendre les cours ne serait-il pas un premier pas vers la solution ? Lorsque jusqu’en décembre les étudiants sont encore à la maison, ce n’est pas bien et il y a matière à réflexion. Est-ce la faute à l’autorité universitaire si la situation perdure ? Il faut dire aussi que dans tous les secteurs au Togo, il y a des problèmes et l’Etat ne peut pas seulement faire face à la question estudiantine. Il y a un pas qui a été fait avec le dialogue du 17 janvier. Même si c’est loin de résoudre tous les problèmes, les étudiants doivent avoir la lucidité de reconnaître que la volonté y est. Le minimum est fait. La situation est grave mais n’est pas encore alarmante car il y a encore des voies de dialogue à explorer. Toutes les parties doivent faire des concessions et sauver l’année académique à venir. Le gouvernement doit aussi jouer sa partition. Elle doit entretenir la confiance entre elle et les étudiants en restant crédible face à ses propres engagements.

    Toutes les solutions doivent surtout tenir compte de la majorité silencieuse qui ne veut qu’étudier, avoir des diplômes et faire face à son destin.  

     

    Le président de l’UK, le Professeur Komi Tchakpélé, est sans doute dans de mauvais draps. Il doit, avec son staff et le gouvernement, user des grands moyens pour juguler cette crise. La pondération reste le grand secret  des grands hommes !


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