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    Fenêtre Juridique

     

    LES GENS DE LA JUSTICE, QUI SONT-ILS ET QUE FONT-ILS ?
    Pour le premier numéro de cette rubrique, allons à la découverte des « GENS DE JUSTICE »

    La Justice est mise en Oeuvre par des Hommes et des Femmes dont l'activité et les fonctions sont très diversifiées, et qui bénéficient d'un statut particulier. Elle évoque immédiatement les magistrats qui sont les premiers servants de l'institution. Mais pour trancher les litiges, les Juges ne peuvent exercer leur fonction sans l'intervention de professionnels désignés généralement sous l'appellation d'auxiliaires de justice. L'activité de ces divers professionnels se manifeste pour certains par une aide apportée aux parties en litige, et pour d'autres, par une assistance aux magistrats.

    l - LES MAGISTRATS, UN DES GRANDS CORPS DE L'ETAT.

    Le terme magistrat est plus large que celui de Juge. Il englobe à la fois les Juges, proprement dits et les magistrats du ministère public qui ne jugent pas, mais représentent devant les juridictions les intérêts de la société.

    1 - LES MAGISTRATS ONT UN STATUT UNIQUE: UNE FONCTION INDEPENDANTE


    Gardien de la liberté individuelle, le magistrat bénéficie d'un statut unique et exerce une fonction indépendante. Cette indépendance est consacrée par l’article 113 alinéas 1 et 2 de constitution. La magistrature est donc une fonction publique qui bénéficie d'un statut particulier, consistant dans l'organisation d'une carrière soustraite aux aléas politiques. Indépendants, les magistrats le sont à la fois à l'égard du pouvoir politique (exécutif), du pouvoir législatif (Assemblée Nationale) et à l'égard des justiciables. Pour assurer cette indépendance, la condition des magistrats est entourée de toute une série de garanties :
    - Principe d'inamovibilité de la fonction pour les magistrats du siège.

    - Organisation d'un régime disciplinaire soumis au Conseil Supérieur da
    la Magistrature (CMS) composé essentiellement de magistrats élus.

    - Indépendance des juridictions les une à l'égard des autres.

    - Incompatibilités entre les fonctions.

    2- LE SIEGE ET LE PARQUET

    Les Magistrats sont organisés en fonction de la distinction ancienne entre le siège, magistrature assise (les magistrats se tenant assis sur l'estrade) et le parquet (magistrature dé bout) ou ministère public. Les deux branches ont le même recrutement, la même formation, le même costume. Le passage de l'un à l'autre est possible et il existe entre les deux une équivalence de postes.
    Les différences entre le siège et le parquet tiennent à leurs fonctions mêmes et aux conditions de nomination, ainsi qu'aux garanties inhérentes à leurs fonctions respectives.

    * LE MAGISTRAT DU SIEGE, UN ROLE DECISIONNEL

    C'est un juge proprement dit. Il prononce des jugements sur les litiges qui lui sont soumis par les parties ou sur réquisitions du parquet. Il a pour mission d'appliquer la loi et de dire le droit après avoir entendu les parties, leurs représentants (avocats..) et le ministère public. Le Magistrat du siège est inamovible (article 114 de la constitution) Il ne peut être ni révoqué, ni suspendu. Il dépend du Conseil Supérieur de la Magistrature, organisme de nomination et de discipline. Le Président du Tribunal a en Outre un pouvoir propre d'organisation et de gestion de leur juridiction, qui leur est conféré par la loi sur l'organisation judiciaire.

    * LE MAGISTRAT DU PARQUET, LA VOIX DE LA SOCIETE ET DE LA LOI

    Contrairement aux magistrats du siège, c'est un magistrat amovible qui exerce ses fonctions sous l'autorité du garde des Sceaux, Ministre de la Justice. Les membres du Ministère public sont soumis à un supérieur hiérarchique au sein de chaque parquet. L'action du ministère public est conduite par le Chef du parquet (procureur Général, procureur de la République) : Chaque membre est tenu de se conformer aux instructions données pour tout ce qui concerne la procédure écrite préalable au jugement. Néanmoins en vertu de l'adage « si la plume est serve, la parole est libre », le Code de procédure pénale permet au magistrat du parquet de dire «ce qu'il croît convenable au bien de la justice » et de s'exprimer librement à l'audience, ce qui est à la fois une garantie de liberté et une limite éthique.
    Le Ministère public a pour rôle d'exercer des poursuites pénales contre l'auteur présumé d’une infraction. En amont de la procédure, le ministère public dirige l'activité de la police judiciaire ; en aval, il assure l'exécution de la peine prononcée.
    En matière civile, le ministère public prend la défense des intérêts de la société et de l'ordre public. Il veille à la bonne application de la loi. Il intervient plus particulièrement en matière d'état des personnes : filiation, tutelles, adoption, assistance éducative.
     LA JUSTICE
    Dans notre prochaine parution, prenons connaissance des AUXILIAIRES DE JUSTICE.

  • Méthode Transversale de la lutte contre le VIH/SIDA à KARA

    Le Siège du DED a servi de cadre pour la 1ère rencontre régionale des Points Focaux.

     

    C’est dans la salle se réunion du service allemand de développement (DE D) que Mme Andrea DANSOKO et M. Robert NAGBE respectivement, Conseillère Transversale et Conseiller Local du DED ont rencontré les Points Focaux (PF) de la région de Kara. Démarré à 9H 50, le Samedi 25 juillet, c’est M. Jacques BADAMELI qui a, au nom du RESOKA, souhaité la bienvenue à ces ôtes tout en implorant la bénédiction de Dieu sur les travaux. Ont suivi, l’adoption du programme du jour et travaux à proprement parlés qui se sont étalés sur toutes la journée. A l’ordre du jour de cette rencontre étaient inscrit plusieurs points notamment, les activés de PF et les perspectives.

    En effet, il s’agissait pour les deux émissaires d’abord, de s’enquérir des informations sur les réalités des PF de la région et ouvrir un débat autour de celles-ci. Ainsi, la question de la formation de OSC de la Kara sur le Mainstreaming, la vente des préservatifs, le travail sur les fiches de suivi qualitatif et quantitatif (…) a été abordé.  En suite, présenter  des plans et politiques, nouveaux aux PF. A ce niveau, les discussions étaient orientées vers (1) l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi d’une Politique VIH/SIDA par une structure donnée ; (2) les projets interrégional et national sur le VIH…

    A la fin des travaux, vers 16H, les participants ont émis le vœu de dépasser les OSC pour aller vers les chambres régionales de métiers et les syndicats, surtout des conducteurs. Par ailleurs, d’autres perspectives portent sur la répartition des OSC entre les PF, l’intégration des autres thèmes dans le projet média et communication…

    KF


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    LA POLITIQUE GONDOUANAISE

    A qui profite le boycotte ?

     

    « Quand on ne sait pas, on demande » cette veille philosophie serait ignorée des opposants nigériens. Sinon, comment comprendre qu’ils croient rabattre le coquet à un Mamadou Tandja en demandant au peuple de refuser purement et simplement ce referendum « forcé ». Pour le président fondateur, celui la qui est capable de torpiller la loi, plutôt, celui la qui est la loi, vous le caressez dans le sens des poils quand vous boycottez. Beaucoup des voisins du Niger ont récolté, récolte et récolterons les retombés des boycottes et de la chaise vide. Aujourd’hui, plus que jamais, il est temps d’instaurer une Coopération Inter Opposition Gondouanaise (CIOG). Cela permettra des échanges fructueux et constructeurs. Avec cette politique là, même si les oppositions ne remportent pas les élections comme cela se passe au Ghana ou au State, cela va les assagir et permettra d’avoir plusieurs cordes à leurs arcs. Il y a des Règlements Intérieurs (RI) à se prescrire : (1) Dans les mêmes conditions, ici le Gondouana, les mêmes causes produisent les mêmes politiques. (2) A chaque comportement du Président fondateur, réaction de concertation consensuelle des Opposants. (3) Si le comportement est complexe et compliqué, faire toujours recours à l’instance supérieur : le CIOG

     C’est à ce niveau qu’intervient l’adage cité plus haut : « Quand on ne connaît pas, on prend conseil »

    Les RI, nous n’en finirons pas ici, ils sont nombreux.

    Qui dit même que la Société Civile Nigérienne est solide et bien organisé ? Quand Tandja avait fait coffré le PM HAMA HAMADOU, qui a bronché ? On a  parlé seulement d’une dizaine de millions de CFA détournés. Les gens ont cru que c’était la bonne gouvernance, sinon, ce n’est pas n’importe qui, qui enferme son ami pour 15 millions. Cependant, la raison pour laquelle Tandja tient grief à son compagnon de bataille est tout près : pourquoi a-t-il verrouillé la constitution ? Ne savait-il pas que Tandja ne veut pas quitter le pouvoir après son mandat ? 

    Mais, les cons l’ont applaudi. Ils ne savent pas que, quand le chat sort ses griffe et on ne dit rien, il fini par attraper même les poussins. En effet, il a tour à tour dissout l’AN, la Cour Constitutionnelle, Remplacé les Ministres qui se sont désolidarisés de « ses prouesses ». Aujourd’hui, il est en passe de légitimer son coup de force. Et il sera accueilli et applaudi par ses pairs Présidents Fondateur  du Gondouana pluriel. Vraiment le Gondouana là,  quand ça commence avec coup de (…) personne ne dit jamais rien de sérieux au G « 20 »

     

     

     


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