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  • Campus News Kara

    « L’œil de l’étudiant et la vitrine de l’Université de Kara au service de l’Information »

    Siège Sociale : Sur la route de l’ENI, BP : 43, Tél. 661-12-16/934-41-20

    E-Mail : campusnewskara@live.fr

     Kara-TOGO

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Dans le souci de doter notre Université d'un outil d'information et de formation, campus news Kara a vu le jour en 2005 d'une mère qui n'est rien d'autre que le  (Centre d'Information et de Promotion Estudiantine) CIPE - Kara. Mais orphelin de père  dès la naissance campus news Kara comme tous les orphelin a  résiste contre toutes les marres de difficultés sans aucune assistance? Si ce n'est sur ses propres membres qui, au fil des jours ont appris que toute bonne oeuvre ne se perdait et ne mourait point. Ainsi notre cher campus news a du compter sur les oncles les frères les amis oui surtout les amis a qui nous ne ménageons pas nos gratitudes.
    Aujourd'hui Campus News Kara est l'un des rares organes de presses à vocation universitaire au Togo. C’est un organe qui s’inscrit dans la droite ligne de l’exécution de ses objectif ; ceux de combattre la sous information et la désinformation, la lutte contre l’analphabétisme, la scolarisation d es enfants et de la jeune fille en particulier, et bien d’autres choses encore qui concourent  à l’épanouissement de l’être humain en générale et du jeune en particulier. C’est pourquoi, cet organe consacre la grande partie de ses colonnes à la vie estudiantine et scolaire a travers ses reportages et des interviews.

    Au vu de tout ce qui précède, il faut reconnaître que c’est un jeune organe qui a besoin de beaucoup de moyens pour sa survie et l’atteinte de ses objectifs. Pour cela, le concours de tout un chacun s’avère plus que nécessaire pour cette oeuvre  afin qu’elle soit pérennisée pour que les générations futures nous soient reconnaissantes. Conscient des enjeux et des défis du monde des media, Campus News Kara a  aujourd’hui plus que jamais  besoin de vous, de vos apports et suggestions  pour satisfaire ses lecteurs ses admirateurs et autres.

     

                                                                                            


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    Affaire du terrain de lutte à Lama :

    Confrontation entre collectivités ou vrai terrain sacré ?

     

    Dans notre dernière parution, nous avons dénoncé l’occupation illégale d’un terrain de lutte à Lama feing dans l’article intitulé « US et Coutume en danger : Qui veux s’accaparer du terrain de lutte de Lama ? ». Pour ceux qui ont effleuré le problème, ils ont pu comprendre qu’il y a eu erreur dans l’indication du terrain litigieux. En effet, il est plutôt question d’un terrain situé à Lama feing, non loin du PMI du Village d’Enfant SOS de Kara. Il s’agit d’un lopin de quatre (4) lots environ qui sert d’arène de lutte pour des quartiers voisins. Une lutte qui s’effectue seulement le mardi après-midi de la semaine des Evala.

    Comme précédemment annoncé, l’on ignore jusqu’ici l’acquéreur de ce lopin. Cependant, le prétendu acquéreur  a versé quatre (4) camions de sable sur le terrain en question. C’est ce qui a indigné les jeunes lutteurs de Lama-Bas. Heureusement, la veille de la lutte, sur instruction de la gendarmerie, ce sable a été dégagé afin que les lutteurs puissent descendre dans l’arène pour perpétuer le rituel. Mais le problème demeure !

     

    Le vrai problème.

     

    Aujourd’hui encore, ce dossier se trouve entre les mains de la justice qui se démène à apporter une solution à l’amiable et fondée sur le réalisme. En fait, c’est une portion appartenant à trois (3) ou quatre (4) collectivités qui a depuis longtemps servi comme terrain de lutte traditionnelle. Ce denier aspect interdisait d’emblée la vente de ces terres. Mais, entre-temps, les autres collectivités ont eu à  vendre leur portion. Et il reste les quatre lots. Le lopin qui est le nœud du litige aujourd’hui, revient de droit à la dernière collectivité. Après réflexion, ladite collectivité a décidé elle aussi de vendre sa part. C’est quand le prétendu acquéreur a versé le sable sur le lot que les voix se sont levées pour dénoncer ce que l’on a appelée "sacrilège". Du coup, cette collectivité s’est vue opposé aux injonctions du Président du Comité Villageoise de Développement (CVD) de feing, du Chef village de feing et du chef canton de Lama. Pour ce dernier, gardien des us et coutume, il n’est pas question de vendre un site de lutte sacré. L’argument de taille avancé est que ce lieu appartient au fétiche. Cependant, l’on n’est pas capable de donner le nom de ce fétiche.

     

    Les dessous du problème

     

    S’il est vrai qu’il s’agit d’un lieu appartenant au fétiche, pourquoi n’a-t-on pas empêché d’autres collectivités de vendre leur portion ? C’est bien la question qui souffre cruellement de réponse convaincante. En réalité, en pays kabiyè, on demande la permission aux ancêtres avant la lutte sur tout terrain. Il s’agit des cérémonies de libation qui permettent de libérer les âmes afin d’assurer une lutte sereine. Si tel est le cas, l’on ne doit pas polémiquer sur la question. La solution la plus juste et la plus réaliste serait de déplacer cette lutte dans une école et laisser la collectivité vendre sa part. D’ailleurs, on donne en exemple le cas d’un terrain à côté du domicile de l’honorable Kpatcha, devant les deux baobabs, qui servait pour la lutte mais qui a été vendu à un baron. La lutte qui s’effectuait sur cette portion a été simplement transférée dans une école. Cette formule s’emble la plus réaliste ; sinon, il y a anguille sous roche.

    Vu sous un angle, on dirait que le vrai problème est celui d’un leadership, avec le Président du CVD et le chef de village de feing ; ce problème aurait pu trouver un dénouement à l’amiable au lieu de traîner à la justice avec l’implication du chef canton si les concernés acceptaient de laver le linge sale en famille et acceptaient de faire amende honorable aux leaders de Lama feing. 

    KF

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